Gérer les imprévus et la déconnexion – Episode 1

,

Gérer l’imprévu ou comment cultiver agilité et résilience ?

Une fois par an, comme un rituel indispensable pour élargir mon horizon, je m’octroie une semaine de déconnexion. Une semaine ailleurs, pour la rencontre et le dépassement de soi. Cette année, gérer les imprévus a fait partie de mon expédition.

Ces temps de déconnexion sont pour moi comme de soupapes, des sas hors du temps. ils me permettent de rendre du recul pour faire germer de nouvelles idées et de nouveaux projets.

Ils laissent une porte ouverte à la créativité à la réflexion.

Être déconnecté de son quotidien, dans un endroit inconnu, accompagné d’inconnus. Guidé par un objectif physique, c’est aussi se reconnecter à son intuition, à de nouvelles idées. Ces deux dernières années, chacun de ces temps de liberté cérébrale a donné naissance à de beaux projets. La rando-coaching en terre inconnue en 2022 … Puis l’année dernière, la mise en place de ce beau projet avec l’UEAJ de Saint-Etienne : »1 jeune, 1 patron, 1 montagne à gravir » qui se tiendra en juin et sur lequel nous reviendrons bientôt.

Cette fois-ci, pour mon dernier voyage, il y a des moments comme ça, où beaucoup d’imprévus se sont invités

Gérer les imprévus : s’adapter, persévérer, rebondir, repartir et atteindre son objectif

En tant que chef d’entreprise, naviguer à travers les eaux parfois tumultueuses de l’imprévu est une compétence indispensable. Faire un parallèle entre les imprévus de mon voyage et ceux qui peuvent jalonner le quotidien d’un dirigeant, voilà l’idée qui s’est imposée à moi.

Comme un journal de bord, je vous propose de partager, pendant cinq jours, par épisode, les imprévus de mon voyage, mon ressenti et comment je les ai gérés pour essayer de le mettre en parallèle avec le vécu d’un chef d’entreprise.

Bienvenue dans ce carnet d’expédition pas tout à fait comme les autres. Bonne lecture


Carnet d’expédition #Episode 1

La tactique des petits pas ou l’art de la persévérance pour mieux gérer les imprévus

Je n’avais pas prévu qu’il fallait avoir un niveau de ski pour cette nouvelle expédition.

Bien qu’il soit impossible de prévoir chaque imprévu, avant de me lancer dans une expédition ou un trail, je tchecke le niveau physique à avoir, l’équipement, les conditions climatiques… Et pourtant….

Nous voilà parties pour notre troisième expérience. Le niveau physique demandé est de 3/5. Mes deux premiers voyages étaient faciles. Et là, eh bien non ce n’est pas la même. Sur le papier, ça passe. Il y a du dénivelé positif qui ne me pose pas spécialement de difficulté. Pour la descente à ski, c’est une autre paire de manche. Dans notre groupe, une majorité de Savoyards et de Jurassiens qui maîtrisent les planches et les spatules… Ça ski ! De mon côté, ça fait bien longtemps que je n’ai pas chaussé des skis de descente.

La technique des petits pas pour gérer les imprévus : s’accrocher, persévérer, progresser

Accrochée à mes bâtons, je me lance, assez mal assurée. Mais je n’ai plus vraiment le choix. Pas simple de voir les autres descendre avec légèreté et fluidité, alors que de mon côté, les jambes sont bien raides et les appuis bien imprécis. De même, qu’un chef d’entreprise averti élabore des plans d’action pour atténuer les répercussions d’un imprévu, je mobilise beaucoup d’énergie, je persévère.

Avec la bonne technique des petits pas, au bout de trois jours, j’arrive à enchaîner plusieurs virages.
C’est un peu mieux. Je ne parlerai pas pour autant de fluidité. Et ça passe !